Photos ….
Ella Maillart … Ils ont croisés son chemin … Elle a marquée leur existence à tout jamais …
Ella Maillart … Ils ont croisés son chemin … Elle a marquée leur existence à tout jamais …
Souvenir de voyages d’une Libraire …
Offrir ou recevoir … L’important est d’échanger ….
Déjà 2 mois que je suis de retour, je refuse de me laisser happer par ma « Vie d’Avant » … Je résiste au rythme infernal que nous impose notre vie d’ »Êtres Surconnectés » … Je veux encore croire à l’harmonie … à la sérénité et au partage entre les Hommes … croire qu’il n’est pas trop tard…
Jusqu’à aujourd’hui chaque dernier jour étais la veille du premier jour d’une nouvelle étape. Demain c’est juste la veille de notre retour à Bishkek … Veille de de mon départ. Je garderai de ce voyage le souvenir de ses chevaux indépendant … évoluant en toute liberté … et pour qui l’homme reste pourtant le seul…
Nous sommes rentrées. Dernier diner avec Rash et Ishen … Dernier « Bechbarmakl » que nous mangeons traditionnellement avec les doigts …. La tête est offerte à la plus jeune invitée … cette fois ci c’est moi … je goute à tout … oeil … cerveau … Envie de leur faire plaisir … Manière d’honorer leur générosité…
C’est incroyable le sens de l’hospitalité et de la solidarité dans ce pays … Hier deux bergers ont passés deux heures avec nous à nous aider à bricoler nos réchauds … alors qu’ils avaient encore 40 vaches à traire !!! Pour rien … juste le plaisir du partage. Nous avons enfin franchi Juuku. Le chemin…
Nous montons dans la vallée Juuku. Chemin exact empreinté par Ella Maillart il y a 90 ans … C’est très émouvant ce sentiment de lien avec le passé que nous procure la roche sur laquelle nous évoluons … La nature si nous ne la détruisons pas totalement reste en définitif un des seuls liens matériel…
Tout au long de la journée au fil du pas de Suur … Je laisse passer les pensées et tout s’éclaircie. Pas après pas je trouve des réponses aux questions qui jusque là m’empochaient d’avancer sur mon chemin de vie. Je sens qu’il se noue entre le cheval et moi une étrange complicité … m’insufflant…